Comment en obtenir à temps ? Dans cet article, on vous explique en long et en large sur les moyens possibles pour bénéficier d’une prescription médicale avant que l’infection urinaire se complique.
Comment reconnait-on une infection urinaire ?
Les signes de l’infection urinaire sont facilement identifiables. Généralement, la maladie se manifeste par des symptômes très malaisants : sensations de brûlure lors du vidage de la vessie, miction impérieuse entrainant des passages fréquents aux toilettes.
Ces troubles peuvent s’accompagner d’une présence de sang dans les urines. Ces dernières peuvent alors virer au rose ou même au rouge si l’irritation est importante. Lors du test à la bandelette urinaire, on peut retrouver des nitrites et des leucocytes dans l’urine.
Comme son nom l’indique, l’infection urinaire est occasionnée par l’infiltration et la multiplication de germes pathogènes dans le tractus urinaire. Elle concerne le plus souvent l’urètre (urétrite) et la vessie (cystite).
Chez les femmes et les adolescentes, les signes physiques suffisent à affirmer une infection urinaire puisque la cause s’explique par la proximité entre le méat et l’anus, ce qui n’est pas le cas pour les hommes et les enfants de bas âge.
Pour ces derniers, il faut au moins un examen clinique et un examen complémentaire pour aboutir à un diagnostic.
Est-ce une infection sexuellement transmissible ?
Pour les femmes, l’infection urinaire est rarement due à une IST. Elle est plutôt causée par le passage des germes de la flore digestive dans les voies urinaires (de l’anus au méat urétral). Le germe le plus retrouvé est l’E. Coli.
Toutefois, pour l’homme, les douleurs à la miction peuvent révéler une IST. C’est d’ailleurs pour cela que la prise en charge de la maladie est différente chez les deux genres.
Quelles sont les complications de l’infection urinaire ?
Le premier signe de complication d’une cystite consiste à l’apparition d’une fièvre. Elle peut s’accompagner de frissons, de troubles digestifs à type de diarrhée et de vomissement et des maux de ventre.
Des douleurs lombaires peuvent également apparaitre. En effet, ces symptômes révèlent que les microbes ont continué leur prolifération et commencent à attaquer les reins. Il ne s’agit plus d’une affection simple, mais d’une pyélonéphrite aigüe.
En général, l’infection urinaire ne dépasse pas le stade de cystite. Toutefois, la maladie est susceptible de se compliquer chez certaines patientes.
Parmi les personnes à risque, on retrouve les femmes de plus de 65 ans, les femmes enceintes, les immunodéprimées, celles qui sont atteintes d’insuffisance rénale chronique ou ont des antécédents de chirurgie ou d’anomalies de l’appareil urinaire.
Si vous vous reconnaissez dans ces terrains, vous présentez des signes, demandez un avis médical en urgence. Cette pathologie peut détériorer votre état très rapidement.
Qui peut prescrire des médicaments pour infection urinaire ?
Souvent, c’est au médecin traitant de prescrire une ordonnance pour soigner une infection urinaire. Si vous êtes suivi par un gynécologue, n’hésitez pas à lui contacter dès l’apparition des premiers signes pour qu’il puisse vous venir en aide.
Comme il s’agit d’une infection assez banale, les sages-femmes peuvent également prescrire les traitements appropriés.
Depuis 2020, les pharmaciens peuvent avancer des médicaments contre l’infection urinaire pour éviter les passages inutiles aux urgences. Pourtant, il faut se rappeler que seules les femmes au stade de peuvent bénéficier des traitements médicamenteux sans passer par des examens d’exploration.
Quelles molécules le médecin peut-il proposer ?
En première intention, le médecin vous indiquera la fosfomycine pour soigner votre cystite. Cet antibiotique est propre de l’infection urinaire de la femme et des adolescentes. Il est proposé en monodose.
Par contre, si vous présentez une allergie à ce médicament, le prescripteur peut vous proposer le traitement de deuxième ligne : le pivmecillinam. Il s’agit aussi d’un antibiotique, mais la posologie est différente.
Pour ce dernier, la posologie est de 400 mg par jour, à prendre 2 fois pour une durée de 5 jours. Au cas où votre cystite s’est aggravée d’une atteinte rénale, il vous faudra passer aux urgences pour la prise en charge.
Quelles solutions pour avoir une ordonnance au plus vite ?
Pour soigner une infection urinaire simple à temps, le moyen le plus rapide d’avoir une ordonnance est de passer auprès du pharmacien.
C’est indiqué si vous reconnaissez exactement les symptômes de votre affection, ou s’il s’agit d’une infection récidivante. Par contre, au moindre doute, privilégiez la consultation médicale en ligne. Comment avoir une ordonnance en ligne ?
Consultation médicale à distance
Pour cela, utilisez votre ordinateur ou votre smartphone, munissez-le d’une webcam et connectez le tout à un réseau internet. Installez-les dans un endroit isolé et calme. Cherchez ensuite une plateforme de téléconsultation.
Parmi les propositions présentes sur la toile, choisissez une dont l’horaire et l’annuaire coïncide à votre besoin. Faites la souscription et explorez les fonctionnalités en attendant qu’un médecin vous prenne en charge.
Une fois que l’entretien commence, soyez attentif aux questions du médecin. Il peut vous demander des informations sur votre maladie, à savoir : la date de début des symptômes, les caractéristiques et l’intensité de vos douleurs.
Le professionnel peut également vous interroger si vous avez de la fièvre, des nausées ou des problèmes digestifs. À la fin de la consultation, le médecin sera en mesure de trancher sur votre traitement.
Il vous fera parvenir une ordonnance électronique où il indique les traitements nécessaires pour guérir votre affection. Vous la recevrez via votre plateforme, dans votre espace personnel ou bien via mail. Vous n’aurez plus qu’à vous rendre à la pharmacie pour récupérer vos médicaments.
Comment éviter les récidives d’infection urinaire ?
Pour éviter que l’infection urinaire revienne, il existe quelques conseils d’hygiène et de comportement à suivre. Tout d’abord, il faut boire assez d’eau pendant la journée (environ 1,5 litre). Il est également recommandé d’aller aux toilettes dès que vous sentez un besoin de vider votre vessie.
Par ailleurs, les médecins conseillent aux patientes d’uriner ou de se laver les parties intimes après les rapports. Par contre, il ne faut jamais utiliser des antiseptiques à cet endroit. Cela ne fait que perturber la flore normale du vagin, faisant proliférer les agents pathogènes.
